Plus de travail physique et moins d’observation sur cette deuxième et dernière semaine sur le pôle laitier. Ma « première mission » étaient de nourrir les animaux : d’abords les mâles, puis les veaux et enfin les génisses et les vaches taries.
Durant la semaine, j’ai travaillé avec deux stagiaires , Maria, 16 ans qui vient de finir sa première année d’étude (seconde en France ? ) et Panaillotis, 19 ans qui vient de terminer la « Hight Scool » ( niveau bac ?).
Chaque jour de la semaine, nous avions un responsable différent. C’est un peu déroutant (consignes et méthodes de travail différentes). Au moins 7 ouvriers travaillent sur cette exploitation qui « vit » quasiment 24h/24. Ils se relaient donc pour assurer les astreintes.
Lundi, notre responsable nous a dit d’aller nourrir les veaux. Je me suis dis « OK. je connais le plan d’alimentation, ça va bien se passer ». Sauf que Panaillots (pour qui c’était son premier jour sur l’exploitation) a demandé à Maria (en grec évidemment) si elle connaissaient les quantités de lait à donner à chaque veau. Elle lui a répondu qu’il fallait remplir entièrement les seaux à tétine quelque soit l’âge du veau. Je l’ai donc vu remplir tous les seaux en me disant que peut être j’avais mal compris les consignes que m’avait donné Stervios…… J’ai donc laissé faire. Les jeunes veaux ont finalement « calés » et n’ont bu que la moitié du seau, c’est à dire environ 3 litres, ce qui correspondait aux consignes de départ… OUF !
Vendredi, j’étais seule avec Panaillotis. Les consignes étant claires en cette fin de semaine, nous avons nourri les veaux correctement.
Nous avons également durant cette semaine pailler les animaux, nettoyer les logettes, détecter les vaches en chaleur, changer des vaches et des génisses de lot (courir en bottes et en cotte sous 35 degrés derrière les animaux, ça épuise !).
Les travaux de la stabulation se sont terminés jeudi. Le groupe de VL en fin de lactation, qui étaient parquées depuis quelques semaines dans un paddock, ont pu rejoindre leurs nouvelles logettes. Elles ont semblé bien apprécier les matelas à eau ! Vendredi, nous avons donc fini de nettoyer les restes du chantier tout autour de la stabulation.
Ma journée s’est donc terminée ainsi. Ces 15 jours sur le pôle laitier m’ont permis de voir de nouvelles méthodes de travail et de réviser mon vocabulaire technique. Les ouvriers m’ont bien accueilli. Le seul petit hic, c’est que seuls les stagiaires parlaient bien anglais et que très souvent les consignes étaient données en grec. N’ayant pas toujours bien compris les consignes, les stagiaires me traduisaient ce que nous devions faire mais finalement, parfois cela ne convenait pas. C’était un peu frustrant …